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Mon avis sur...Les Salauds-Gentilshommes.






     

Je lis de la Fantasy depuis déjà quelques années.

    Je me souviens de mon ressenti global sur presque tous les livres que j’ai lus ces cinq dernières années. Malheureusement, je perds parfois l’intrigue et le fond de mes réflexions sur l’œuvre. Je devrais tout noter. Ce blog c’est aussi pour ça que je l’ai créé.

    Je ne relirai jamais certains livres ou peut-être le ferais-je dans de nombreuses années.

    Étant donné que j’ai déjà lu à deux reprises l’intégralité des trois tomes de la série des Salauds Gentilshommes (nous attendons toujours le quatrième), il y a peu de chance que je m’y replonge prochainement.

    Je vais donc essayer de vous donner mon avis (à froid et très lointain) sur cette série.

    Pour vous donner une idée, j’ai noté 5 étoiles sur 5 les trois tomes sur Babelio.

    Il m’arrive, parce que mon expérience a changé, de revenir sur mon évaluation et les modifier. Mais ici, mon avis reste inchangé. Peut-être ne suis-je pas très objectif… j’ai lu le tome 1 durant les longues nuits sans sommeil après la naissance de mon fils. Nuits difficiles, mais grandes émotions.

    Commençons par cités les trois tomes.

    Je vous propose la quatrième de couverture du tome 1, mais pas des deux suivants par crainte de révélations hasardeuses.

 Les salauds-gentilshommes, tome 1 : Les mensonges de Locke Lamora

  On l’appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L’autre moitié pense qu’il n’est qu’un mythe. Les deux moitiés n’ont pas tort. En effet, sachant à peine manier l’épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n’en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu’une mystérieuse menace plane sur l’ancienne cité de Camorr. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire…

 Les salauds-gentilshommes, tome 2 : Des horizons rouge sang

 Les salauds-gentilshommes, tome 3 : La république des voleurs

     Les intrigues :

Dans chacun des tomes, Scott Lynch nous propose des histoires complexes qui s’entremêlent pour un final mouvementé qui ne nous laisse aucun répit. Bien que la trame du troisième roman est, selon moi, moins percutante et plus burlesque, elle reste cohérente et riche en rebondissements. L’univers bien construit et l’alternance entre flash-back et présent n’alourdit pas le texte. Il le rend plus réaliste et permet à l’auteur de nous soumettre deux fois plus à la torture. Je souhaitais lors des retours dans le passé revenir à l’intrigue principale et lors de celle-ci retrouver les protagonistes dans leur enfance. Je trouve qu’aucun des trois tomes ne souffre de longueurs.

     Les personnages:

C’est le point fort de cette série selon moi. Ils sont tous uniques. Leurs émotions sont palpables et contagieuses et leurs rapports sont décrits et démontrés avec justesse et profondeur.

L’amitié est plus forte que l’amitié.

Le courage est décrit sous toutes ses coutures, et peu parfois être synonyme de témérité, et d’autres fois de fuite.

L’amour est complexe.

Les émotions réalistes et précises.

 Le rythme:

Ces romans ont été, pour moi, de véritable Page-Turner. Un suspense haletant. Des relations explosives. Des protagonistes et antagonistes aux intérêts inconnus. Des mystères à résoudre. Les avenirs incertains des héros. Des intrigues qui ne veulent qu’une chose, se rejoindre pour notre plus grand plaisir.

 Le style :

L’écriture de Scott Lynch est dynamique et imagée, claire et précise.

 Voici quelques citations :

 "On peut s’en tenir au plan initial : préparer ce qu’il faut et si nous devons absolument et définitivement tailler la route, eh bien, on porte les chevaux, s’ils courent pas assez vite."

 "J’ai des gosses qui aiment voler. J’en ai d’autres que ça n’intéresse pas, et d’autres encore qui le tolèrent juste parce qu’ils savent ne rien pouvoir faire d’autre. Mais personne, et je dis bien personne, n’en a autant envie que lui. S’il se faisait ouvrir la gorge et qu’un medekiner essaie de le recoudre, Lamora lui volerait aiguille et fil. Et ça ne le dérangerait pas d’en crever. Il… vole trop."

 "Je n’ai pas la moindre putain d’idée de ce qu’on va faire. Tous mes meilleurs plans commencent exactement comme ça."

 

Mon analyse n’est pas objective. Un avis peut-il l’être vraiment ? Je ne sais pas. En tout cas, je vous conseille cette lecture.

 Mirages


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